Prévention et lutte contre les violences

Les violences conjugales ou les violences à caractère sexuel, véritable fléau et grave problème de santé publique, peuvent concerner tant les patients que les kinésithérapeutes.

L’ordre s’est rapproché de la Fédération Nationale Solidarité Femmes qui regroupe 78 associations qui accueillent, accompagnent et hébergent les femmes victimes de violences et leurs enfants.

Dans notre département du Haut-Rhin, si vous souhaitez dénoncer des faits de violences ayant eu lieu dans votre cabinet ou à l’extérieur de celui-ci, ou si vous même subissez des violences ou si encore étudiant en masso-kinésithérapie vous êtes témoin ou victime de comportements inappropriés au sein d’un IFMK, vous pouvez contacter l’association Solidarités Femmes 68 par téléphone au 03 89 70 02 21, ou par mail à l’adresse assoc@solidaritefemmes68.fr ou en vous rendant sur son site internet https://www.solidaritefemme68.fr

Ce réseau d’associations vient en complément de la plateforme de signalement mise en place par l’observatoire national des violences en santé (ONVS) qui permet de recueillir l’ensemble des signalements de faits de violences, dont les incivilités, commis contre les personnes et contre les biens dans les établissements de santé, les établissements médico-sociaux, durant des soins à domicile ainsi que contre les professionnels libéraux.

Le ministère de la Santé et de la Prévention a également élaboré une documentation pratique sur la prévention et la lutte contre les atteintes aux personnes et aux biens en milieu de santé que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

Le rapport 2022 de l’ONVS évoque également l’importance des violences verbales à l’encontre de la famille des professionnels de santé et l’impact de ces violences sur les professionnels de santé. On les retrouve tant dans le cadre de l’exercice au sein des établissements que dans le cadre de l’exercice libéral. Le ministère de la Santé et de la Prévention a alors construit une fiche à destination des professionnels de santé visant à les aider à rapporter la preuve d’une violence verbale subie qui vient d’être mise en ligne sur leur site Internet.